Le Sahel, un territoire africain concentrant l’attention française, européenne et internationale
Le Sahel est très souvent présenté comme « un vaste sanctuaire qui échappe à tout contrôle de la part des États », à commencer par celui des États africains. À ce titre, le Sahel apparait comme étant le territoire d’excellence où se développent des groupes terroristes, si nombreux qu’on en a vient à les confondre ; bien qu’il soit admis que ces groupes pratiquent trois principales activités, à savoir le massacre des populations locales, l’enlèvement de touristes occidentaux et le pilotage d’attentats terroristes, notamment sur le sol européen.
1. Quelle définition du Sahel ?
Lorsque l’on parle du Sahel, trois difficultés surgissent dès sa définition.
Tout d’abord, ses contours varient « selon que l’on s’adresse à un géographe, un climatologue, un ethnographe, un diplomate ».
À ceci s’ajoute la « confusion actuelle » entre Sahel et Sahara, le Sahel étant géographiquement la « large bande semi-aride qui s’étend de l’Océan Atlantique au Tchad, caractérisée par une végétation steppique », bordé d’un côté par le Sahara et de l’autre, par le Soudan.
Enfin, les définitions des différentes disciplines connaissent des limites ou des manques.
La définition géographique par exemple, fait évoluer l’espace « Sahel ». Dans le temps tout d’abord, car un élément comme le recul des précipitations, débuté dans les années 1960, a déplacé la bande sahélienne « en direction du sud du sous-continent » ; mais aussi dans l’espace, car des données comme la sécheresse poussent certains spécialistes à y ajouter « le Soudan et l’Érythrée ».
La définition politique n’est pas plus satisfaisante dans la mesure où l’organisation retenue est le G5 Sahel (2017-2023), ce qui exclut l’Algérie, qui n’en est pas membre, mais qui, dans la pratique, peut difficilement être exclue de l’espace géographique « Sahel ».
Peut être retenue la définition du Sahel comme « espace de circulation » (Retaillé, 1993). Ceci permet de rattacher le Sahel à son histoire, car le Sahel porte ce nom depuis le Xème siècle, époque où il s’affirma comme une ligne de « villes-marchés », c’est-à-dire de carrefours et de populations nomades. Cette définition est d’autant plus intéressante qu’elle permet d’analyser le Sahel comme espace de flux en tous genres et par là, de comprendre un peu mieux ce qui en fait un espace propice au développement du terrorisme.
2. 2001 et 2012 : des crises qui entrainèrent l’intervention américaine et internationale
Le travail de définition du Sahel est rendu nécessaire par l’intervention de différentes puissances dans cet espace, la première étant les États-Unis.
Au lendemain du 11 septembre 2001, les États-Unis mettent en place le Pan Sahel Initiative (PSI). Il s’agissait d’un programme destiné à quatre pays (Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) qui vise à les soutenir dans leur régulation frontalière en matière de trafic d’armes et de drogues. Or, si ces États ont bien une partie de leur territoire dans le Sahel, les mouvements qui les menacent alors se situent au Sahara. Ceci conduisit les États-Unis à renommer leur programme la Trans-Saharan Counterterrorism Initiative. À cette occasion, le United States European Command en charge de l’Afrique modifie ses cartes, qui avaient limité l’action de groupes terroristes comme Al-Qaida à des « zones d’influence », une vision doublement limitée donc, puisqu’en plus de sous-tendre une confusion du Sahel et Sahara, elle donnait au premier une vision figée, ce qui ne correspondra jamais à la réalité du Sahel.
L’intervention américaine au Sahel restait toutefois préférable, afin « d’éviter que la région ne devienne un sanctuaire pour les groupes terroristes fuyant l’intervention américaine de 2002 en Afghanistan, puis celle en Irak en 2003 ».
Le cas américain illustre par ailleurs l’attente des puissances non-africaines d’un intérêt à agir direct pour intervenir au Sahel.
Si les attentats de 2001 permirent aux États-Unis de prendre conscience de « l’ampleur géographique des mouvements terroristes », il faut attendre la crise malienne de 2012 pour que l’UE et l’ONU interviennent au Sahel.
La crise malienne débute par le putsch militaire du président Amadou Toumani Touré « et la prise de contrôle de deux tiers du territoire malien par les mouvements terroristes ». La communauté internationale prend alors conscience du risque de propagation de la crise malienne à la région et c’est pour éviter une déstabilisation régionale qu’elle se mobilise rapidement.
Le 25 avril 2013, le Conseil de sécurité des Nations unies créée la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) par sa résolution 2100. La mission quittera le Mali en décembre 2023, à la suite de la demande formulée par le gouvernement de transition malien (juin 2023). Elle est composée de treize-mille hommes et représente un budget d’1,2 milliard de dollars par an.
La mission onusienne est complétée par une mission européenne – l’EUTM Mali (mission de formation adoptée par le Conseil de l’UE le 17 janvier 2013), composée de six-cent personnels ; et également par la mission française – Serval puis Barkhane, qui prit fin le 9 novembre 2022.
3. Les problèmes du Sahel : entre ancienneté et nouveauté
Parmi les difficultés rencontrées aujourd’hui par le Sahel, quatre sont anciennes.
Les sécheresses sont répétitives, principalement en raison de la pluviométrie variable. Peuvent être citées celles de 1974 et de 1985 qui ont été particulièrement sévères.
Ces sécheresses ont pour corolaire les famines, première cause de fragilité des populations.
A ceci s’ajoutent les rébellions touarègues, nombreuses en particulier au Mali et au Niger (1963, 1991, 2006).
Les guerres viennent parachever l’instabilité du Sahel. Deux peuvent être retenues dans la période post-coloniale : la guerre qui opposa le Mali et le Burkina Faso (1985) et celle qui opposa le Tchad et la Libye (1978-1987).
Viennent ensuite les difficultés rencontrées par le Sahel à la fin du XXème siècle.
Elles débutent en Algérie, lors de la « décennie noire » (années 1990). Sur cette période, ont lieu en Algérie des affrontements violents entre militaires et terroristes algériens. Ces derniers se réfugient par la suite dans les pays voisins, notamment au nord du Mali, où ils pratiquent le kidnapping d’occidentaux. Peuvent être cités à ce titre le kidnapping de trente-deux touristes européens entre le 21 février et le 11 avril 2003 ; ou encore celui de vingt-trois touristes européens et brésiliens le 21 août 2006.
Il s’agit de la période marquant l’enracinement et le développement des principaux groupes terroristes au Sahel. Après le Groupe islamique armé (GIA) en Algérie, qui affrontait les militaires, apparaissent de nouveaux courants islamiques, auquel compte le wahhabisme, dont une majorité de membres s’affiliera « aux groupes terroristes », groupes qui eux-mêmes cohabiteront voire s’affilieront à des mouvements djihadistes terroristes comme Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) ou l’État islamique (Daech).
Le Sahel rencontre une troisième série de difficultés au début du XXIème siècle, dont la principale est la crise libyenne de 2011. Lorsque le général Kadhafi chute, la « légion islamique constituée de combattants étrangers », qu’il avait constitué, se dissout. Une grande majorité de ces combattants étaient issus de groupes nomades et rentrent donc dans leur pays natal : le Mali, le Tchad, le Niger.
La crise libyenne contribua ainsi à celle malienne de 2012, car le président malien, Amadou Toumani Touré, accueille alors ces nomades anciens combattants sans exiger leur désarmement.
Le tout illustre pourquoi le Sahel est souvent qualifié « d’espace de circulation ». Plus encore, le contexte sécuritaire empêche les pays du Sahel d’affronter les immenses défis qu’ils connaissent.
4. Le Sahel, un territoire où les États connaissent des défis humains immenses
Au Sahel, le premier défi humain est démographique. « Les pays sahéliens connaissent l’une des croissances démographiques les plus élevées au monde ».
Au Niger, le taux de fécondité fait partie des plus élevés au monde (six enfants par femme). Toutefois la première puissance démographique du Sahel est le Nigéria, cinquième pays au monde en 2017 (cent-quatre-vingt-dix millions d’habitants) et dont les démographes annoncent qu’il deviendra d’ici 2050 la troisième puissance démographique mondiale, juste derrière la Chine et l’Inde (quatre-cent millions d’habitants).
Une première conséquence est le second défi commun aux pays sahéliens : la jeunesse de leurs populations. 50% des sahéliens ont moins de quinze ans et 66%, moins de vingt-cinq ans. Le désastre que représentent les situations économiques des différents pays fait de cette caractéristique le terreau du recrutement des groupes terroristes.
Une seconde conséquence a cette donnée démographique est la tension qu’elle engendre sur les ressources naturelles. Les sécheresses et inondations à répétition produisent une multiplication des affrontements « entre les communautés agricoles et nomades locales ». La faiblesse de l’économie des pays sahéliens vient renforcer la chose, dans la mesure où l’agriculture représente 60% de l’économie sahélienne.
Le tout fait des pays sahéliens « parmi les plus pauvres de notre planète ». La Mauritanie occupe la 159ème place (sur 189 pays), ce qui fait d’elle le premier pays sahélien du classement. Les derniers sont le Mali (182ème) et le Burkina Faso (183ème).
Par conséquent, la réponse européenne et internationale doit nécessairement comprendre une dimension de développement. L’UE joue sur ce plan un rôle majeur, depuis l’Alliance Sahel initiée par la France et l’Allemagne en juillet 2017. Elle identifia six secteurs prioritaires :
Chaque secteur a son importance. À titre d’exemple, la décentralisation, sixième de la liste, sera amenée à jouer un rôle déterminant dans le redressement de l’État malien. En effet, l’une des origines de l’instabilité malienne est son choix de gouvernance, d’inspiration jacobine. Contrairement à ses voisins comme le Niger, le Mali a fait le choix d’une administration centralisée. Il a supprimé ses « modes de gouvernance traditionnels fondés sur la chefferie » et les a remplacés par des « modèles administratifs externes » parachutés, dont l’inadaptation est reconnue comme étant « la racine de l’échec du processus de construction de l’État malien ».
5. La stratégie des 4D ou le pilier d’une politique européenne au Sahel
Dans ce contexte, la politique européenne au Sahel pourrait se baser sur la « stratégie des 4D » : Diplomatie, Défense, Développement et Droit.
Le volet « Diplomatie » se base sur l’application de l’Accord d’Alger (2015). Signé entre le gouvernement malien et les rebelles séparatistes, il succède à l’Accord d’Ouagadougou (2013). Il n’est à ce jour pas appliqué. L’une des difficultés est que le soutien des occidentaux est désormais rejeté par l’État malien, qui les accuse de jouer le jeu des séparatistes, voire des terroristes, et par conséquent, d’être doublement à l’origine de la montée en puissance des groupes terroristes contrôlant désormais les 2/3 du territoire malien.
Le volet « Défense » consiste à rétablir les États sahéliens dans leurs fonctions régaliennes. Une bonne partie de la crise est aujourd’hui due au fait que les États sahéliens ne remplissent pas le service « sécurité et défense » vis-à-vis de leurs populations, qui se tournent donc vers les groupes terroristes et les milices.
Le volet « Développement » correspond donc à l’Alliance Sahel.
Le volet « Droit » enfin, doit permettre le respect des droits de l’homme, parfois bafoués y compris par les armées régulières.
6. Le G5 Sahel (2017-2023)
Parce que les États sahéliens sont, depuis les décolonisations, des États à part entière, toute politique européenne et/ou internationale doit venir compléter l’action des États eux-mêmes. Du fait de ses liens historiques avec les pays sahéliens, la France a soutenu ces États dans la mise en place du G5 Sahel. Dès ses débuts, celui-ci avait pour objectif de « construire un relais régional à l’action de l’opération française Barkhane ». Toutefois, l’initiative était celle des États sahéliens – le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.
L’organisation n’aura vécu que six ans. Trois pays l’ont quitté : le Mali (15 mai 2022), puis le Niger et le Burkina Faso (2 décembre 2023). Dans la foulée (6 décembre 2023), la Mauritanie et le Tchad annonçaient sa dissolution.
Le Niger et le Burkina Faso ont expliqué leur décision par le fait que « l’organisation «peine à atteindre ses objectifs» après plusieurs années d’exercice et serait minée par «des lourdeurs institutionnelles, des pesanteurs d’un autre âge ».
Les raisons de cet échec sont représentatives de celles d’autres organisations de la région.
Il était une organisation sous-régionale, née ad hoc. Une première étape fut donc pour lui d’être reconnu par l’ONU, sur lequel l’UA se calque.
L’ONU reconnut le G5 Sahel (FC-G5S) et demanda par la suite « aux pays et organisations de soutenir la force ». Par la suite, l’UA donna un mandat au FC-G5S.
Toutefois, l’ONU a refusé le déploiement de la FC-G5S « sous le mandat du chapitre VII de la charte de l’ONU » et là encore, l’OUA, devenue par la suite l’UA, lui emboîta le pas. Ceci prive la force d’un important soutien logistique, financier et technique.
Ce refus américain, devenu onusien, de soutenir le G5 Sahel peut trouver une explication dans la rivalité euro-américaine en matière de leadership dans la lutte contre le terrorisme. Ce vide laissé par l’ONU est en tout cas l’occasion qu’a prise l’UE pour se positionner comme « le partenaire idéal » du G5 Sahel.
Ceci s’inscrit dans la continuité de la politique européenne au Sahel. Depuis 2011, l’UE mène en effet sa Stratégie pour la sécurité et le développement au Sahel, qui vise à « développer les initiatives politiques et opérationnelles existantes en matière de sécurité et de développement du Sahel et les soutenir tant au niveau national que régional ». Pour réaliser cette stratégie, l’UE a pour principal partenaire la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Cette rivalité entre pays pour le leadership en matière de lutte contre le terrorisme se retrouvait entre pays sahéliens. Le plus visible tenait à l’absence de l’Algérie au sein du G5 Sahel.
À la fin des années 2000, plusieurs « projets de coopération sécuritaire à vocation antiterroriste » voient le jour au Sahel. Les premières initiatives ont été algériennes :
À noter également que le G5 Sahel s’était inspiré de ces modèles algériens. En parallèle, le Cemoc existe toujours, bien qu’il ne soit jamais devenu opérationnel. Son rôle est celui d’un espace de dialogue.
L’absence de l’Algérie était un frein majeur du G5 Sahel. L’Algérie est en effet considérée comme « le géant du Sahel », à commencer parce qu’elle est la deuxième puissance militaire du continent. Son budget militaire est de treize milliards de dollars, soit seize fois celui de l’ensemble des pays du G5 Sahel (sept-cent-soixante-quinze millions de dollars). Son armée équivaut par ailleurs à trois fois celle du G5 Sahel (cinq-cent-douze-mille réguliers et quatre-cent-mille réservistes ; contre cent-sept-mille militaires pour le G5 Sahel).
Du fait de son emplacement géographique, l’absence de l’Algérie constituait également une limite majeure en matière de lutte contre le trafic de drogue et d’armes.
Plus encore, l’Algérie a enregistré de nombreux succès dans la lutte contre les mouvements terroristes, dans le cadre en particulier de la « décennie noire », contre le Groupe islamique armé (GIA). L’Algérie est parvenue à repousser hors de ses frontières une grande partie des terroristes, qui se sont réfugiés dans leur grande majorité dans les pays voisins et notamment, au nord du Mali.
Enfin, l’Algérie continue de jouer au Sahel un rôle diplomatique de premier plan, comme l’illustre son « rôle décisif dans la négociation et la signature en 2015 de l’accord de paix d’Alger » précité.
Sans l’Algérie, le G5 Sahel devait composer avec les seuls pays membres de l’organisation. Si un pays comme la Mauritanie a su garder malgré tout une situation économique et sécuritaire stable, un pays comme le Mali se retrouvait au cœur de l’organisation.
En effet, le G5 Sahel s’organise en trois fuseaux :
Or, le Mali était présent dans deux des trois fuseaux (ouest et centre) ; en plus d’avoir sur son sol, à Sévaré, le poste de commandement (PC) servant à planifier et à conduire les opérations menées dans les trois fuseaux.
Le Mali était également, avec le Niger, le pays fournissant le plus d’hommes : mille-cent soldats et deux-cent gendarmes (2018) ; loin devant les trois autres (Burkina Faso, Tchad et Mauritanie) qui fournissent chacun cinq-cent-cinquante soldats et cent policiers/gendarmes.
Toutefois, certaines perspectives d’évolution du G5 Sahel se situaient au cœur de l’organisation actuelle.
Une première piste d’amélioration majeure tenait à la réédification des appareils régaliens. Leur écroulement, en particulier au Mali et au Burkina Faso, reste le terreau idéal des groupes terroristes qui s’en servent pour « délégitimer l’action de l’État ».
Une deuxième piste d’amélioration majeure tenait au départ de la MINUSMA du Mali. En 2017, le Burkina Faso était encore « le premier pays contributeur de troupes de la mission onusienne », avec quelques mille-sept-cent-quinze soldats. En parallèle, le Burkina Faso ne déployait que cin-cent-cinquante soldats et cent policiers/gendarmes au sein du G5 Sahel. Le retrait de la MINUSMA peut être l’occasion d’un report de ces troupes au profit du G5 Sahel.
L’action des groupes terroristes au Sahel constitue une véritable « trappe de conflictualité » pour la région. Aujourd’hui, cette chape de plomb comprend deux principales dynamiques au Sahel : le nord du Mali, menaçant le Niger et le Burkina Faso ; et le nord-est du Nigeria, où s’est installé Boko Haram, menaçant toute la région du lac du Tchad.
A noter que ce sont les trois mêmes pays – Mali, Niger et Burkina Faso – qui ont ensuite quitté la CEDEAO. Les trois régimes militaires lui reprochaient ses sanctions, en particulier le Mali et le Niger, son incapacité à lutter contre le terrorisme et également son éloignement « des idéaux des pères fondateurs et du panafricanisme ». En amont de ce choix politique majeur – la CEDEAO existe depuis 49 ans, les trois pays ont constitué une nouvelle organisation : l’Alliance des États du Sahel. Les difficultés rencontrées au sein du G5 Sahel ne semblent pas être résolues. En revanche, les reproches faits à la CEDEAO pourraient être naturellement écartés dans la mesure où les trois pays s’accordent sur la priorité donnée à l’éradication de la menace terroriste. Deux pays, le Mali et le Burkina Faso, ont dans cette perspective annoncé reporter leurs élections initialement prévues en 2024, sans donner de nouvelle date.
Bibliographie
Articles universitaires
CHATAIGNER Jean-Marc, « Sahel et France, enjeux d’une relation particulière », Hérodote 2019/1 (N°172), pages 123 à 136 ;
CHATAIGNER Jean-Marc, « La stabilisation du Sahel, nouveau rocher de Sisyphe ? », Politique étrangère 2019/3, éditions IRIS, pages 75 à 88 ;
DESGRAIS Nicolas, « La Force conjointe du G5 Sahel ou l’émergence d’une architecture de défense collective propre au Sahel », Les Champs de Mars 2018/1, pages 211 à 220 ;
GUILLAUMONT S., DE MELO J. et LAVILLE C., « Le Sahara pris dans un piège de pauvreté et de conflit : un appel à l’action internationale », ENA hors les murs, n°467, janvier-février 2017 ;
PELLERIN Mathieu, “Les trajectoires de radicalisation religieuse au Sahel », Notes de l’Ifri, février 2017 ;
RETAILLE Denis, WALTHER Olivier, « Guerre au Sahara-Sahel : la reconversion des savoirs nomades », L’information géographique 2011/3, pages 51 à 68) ;
SCHRAEDER Peter J., « La guerre contre le terrorisme et la politique américaine en Afrique », Politique africaine 2005/2 (N°98), pages 42 à 62.
Articles journalistiques
AGENCE AFRIQUE, “La Mauritanie et le Tchad évoquent la dissolution prochaine du G5 Sahel après le retrait de trois autres membres », 7 décembre 2023 ;
JEUNE AFRIQUE, “Le Burkina Faso, le Mali et le Niger se retirent de la CEDEAO », 28 janvier 2024.